KINÉSITHÉRAPIE MODERNE

Concept de prise en charge

Le patient consulte en général pour une douleur ou une incapacité fonctionnelle. Il a donc un objectif : avoir moins mal, mieux bouger, retrouver la capacité à faire un geste, performer, moins se blesser, etc. Le rôle du kiné est d’accompagner le patient dans la réalisation de son objectif. Le patient se voit donc prescrire des conseils et exercices qu’il devra appliquer. Dans l’abord moderne de la kinésithérapie, le patient est 100% acteur de son traitement, loin de l’idée populaire d’une simple séance de massage.

Séance individuelle

Les soins étant adaptés sur mesure pour la problématique du patient, ils sont réalisés en séance individuelle uniquement. Vous bénéficiez ainsi d’un traitement et d’un suivi personnalisé, et d’une écoute appropriée.

La santé par la pédagogie

Comprendre, c’est déjà guérir. Fort de mon expérience en enseignement auprès de confrères kinésithérapeutes, je vous aide à mieux comprendre les tenants et aboutissants de votre problématique, pour mieux l’appréhender au quotidien. Il est important dans cette étape de la rééducation de faire le point sur les idées reçues que le patient peut avoir sur son problème.

Relation thérapeute / patient

Bilan complet

Évaluer pour traiter et améliorer

Lors de la première séance, le bilan permet au patient d’exposer en détail sa problématique, à travers un ensemble de questions du thérapeute. Celui-ci cherche d’abord à s’assurer que la kinésithérapie est une réponse adaptée au problème du patient en éliminant les causes graves (red flag). Après l’entretien, c’est le temps de l’examen clinique. Observation, analyse du mouvement, mesures, identification de la douleur, tout y passe. Ce temps primordial nous permet ainsi de définir les déficits ayant entraîner la douleur, et comment les travailler par la suite en rééducation.

Thérapie manuelle

Travail actif

Le travail actif est le vrai cœur de métier du kinésithérapeute, qui soigne le mouvement par le mouvement. Il s’agit d’ensemble d’exercices, adaptés au patient, pour travailler la mobilité, la force, l’amplitude, le contrôle moteur, dans le but de diminuer la douleur. Pour le patient sportif, c’est aussi l’occasion d’en faire un meilleur athlète, et d’améliorer des paramètres de la performance qu’il n’avait jusque-là jamais travaillés. Autrement dit, il faut venir avec une tenue et des chaussures de sport ! Les exercices sont bien entendus progressifs et adaptés à chacun.

La technologie au service du mouvement 

L’entraînement en restriction vasculaire (Blood Flow Restriction ou BFR) est une méthode de renforcement hypertrophique particulièrement adaptée pour les personnes ne pouvant pas soulever des charges lourdes (chirurgie, personnes désadaptées …). Avec des charges plus légères, le BFR provoque des effets hypertrophiques similaires à un entraînement en résistance à charge lourde. Parfait pour reprendre du muscle précocement dans un processus de renforcement.

Notamment utilisées pour les suites de rupture du ligament croisé antérieur ou des entorses chroniques, les lunettes stroboscopiques occultent momentanément l’afférence visuelle et obligent le cerveau à chercher les informations proprioceptives pour équilibrer le corps pendant un mouvement.

On ne peut améliorer que ce que l’on mesure. Dans un processus de réhabilitation, il est souvent question de renforcement. Pour améliorer le paramètre de force, important pour la performance sportive, il faut donc pouvoir le mesurer régulièrement pour évaluer les progrès. L’utilisation de ce dispositif permet également de fournir au patient un biofeedback en temps réel, et aide à améliorer ses performances de recrutement musculaire.

Ce dispositif ludique permet au patient de développer sa réactivité, sa prise d’information, et booste la prise de décision pour réaliser un geste le plus rapidement possible.

Le biofeedback est un élément clé de la rééducation neuromotrice. Tout mouvement (même les mouvements ayant entrainé une entorse ou une lésion musculaire) est commandé par le cerveau. Parfois, le schéma moteur du patient fait que la réalisation du mouvement, ou la conscience de ce mouvement n’est pas optimal. Le biofeedback donne en temps réel l’information au patient pour savoir si le geste qu’il réalise correspond à la demande. Cela lui permet de mieux intégrer le geste, et le réappliquer par la suite sur le terrain. L’utilisation d’un laser est un exemple d’outil de biofeedback.